
Voici l'appel du collectif:
BELGIQUE, halte au blocage du prêt de réparation.La vie des Ukrainiens passe avant le profit !
Rejoignez-nous le 12 décembre à 10h00 devant le Conseil européen.
Comme l'a souligné M. De Wever, l'Europe doit œuvrer en faveur d'une paix juste et durable pour l'Ukraine. Certains affirment que la Belgique « tire profit de la guerre » grâce aux avoirs russes gelés — nous espérons que ce n'est pas le cas. Nous pensons que la Belgique peut jouer un rôle de premier plan dans la recherche de la paix en débloquant le prêt garanti par les réparations.
Ce mécanisme est essentiel : Poutine refuse toute véritable négociation, car il pense pouvoir résister plus longtemps que le soutien occidental. Un programme de financement prévisible de deux ans, garanti par les avoirs russes gelés, détruit cette stratégie, renforce la défense de l'Ukraine et oblige la Russie à prendre la paix au sérieux. Rendre la guerre plus coûteuse pour le Kremlin accélère la mise en place des conditions d'une paix véritable.
Lors de la réunion des ministres des Finances de l'UE, nous appelons la Belgique à cesser de bloquer ce prêt, qui utilise les avoirs russes gelés comme garantie sans rien coûter aux contribuables européens. En le bloquant, la Belgique affaiblit la sécurité collective de l'Europe. L'Ukraine est la ligne de front de l'Europe : soutenir l'Ukraine, c'est protéger l'Europe.
La Belgique détient la clé pour débloquer 140 milliards d'euros, mais refuse d'utiliser ce levier alors même que la Russie intensifie ses attaques hybrides sur le sol belge et européen. Au lieu de renforcer la défense de l'Europe, la Belgique exagère les risques hypothétiques. Le droit international est clair : les contre-mesures prises à l'encontre d'un État commettant des violations graves sont légales — la Russie n'a aucun argument valable.
Ce que la Belgique ne mentionne pas, c'est le coût del'inaction :
- Que se passera-t-il si le soutien de l'UE s'effondre ?
- Que se passerait-il si l'Ukraine tombait ?
- Qui serait le prochain — et à quel prix pour la Belgique?
- Que signifie l'État de droit s'il n'est pas appliqué à laRussie ?
Craignant de perdre 1,7 milliard d'euros de revenus et d'investissements provenant de régimes autoritaires, la Belgique privilégie le profit à court terme au détriment de la sécurité européenne et donc belge.
La Belgique doit cesser de protéger l'argent russe. Son hésitation coûte des vies ukrainiennes et met en péril la sécurité européenne à l'avenir. La Belgique doit choisir de faire preuve de leadership.
12 décembre (vendredi), 10h00
Rue de la Loi 175, 1048 Bruxelles (métro Schuman)
Belgique, halte au blocage du prêt de réparation ! Cessez de bloquer la sécurité européenne !