Rassemblement à Bruxelles pour l'interdiction immédiate des importations de gaz russe

Alors que des drones russes attaquent un État membre de l'OTAN, la Pologne, l'Union européenne (UE) doit faire preuve d'unité, de détermination et d'une position intransigeante face à la machine de guerre du Kremlin. Pourtant, la Belgique fait pression pour affaiblir l'interdiction proposée par l'UE sur le gaz russe, lui permettant ainsi de continuer à fournir des services pour les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe jusqu'en 2035.


Il ne s'agit pas seulement d'une question technique de politique énergétique. Chaque euro versé par l'UE à la Russie dans le cadre de contrats de GNL est une somme qui alimente l'agression, finance les attaques de drones et de missiles et soutient une guerre qui menace l'Ukraine et la sécurité de l'OTAN dans son ensemble. La Belgique risque de devenir le maillon faible de la défense européenne, en sapant l'interdiction tant attendue des combustibles fossiles russes par l'UE, en prolongeant la dépendance et en fournissant à la Russie les ressources mêmes qu'elle utilise pour mener la guerre contre l'Ukraine et nos alliés.


Les attaques contre la Pologne constituent un test politique et militaire de la part de la Russie. L'UE ne peut se permettre d'échouer à ce test. La demande de la Belgique de continuer à fournir des services de terminal GNL à la Russie est inacceptable : elle sape l'unité de l'UE, contredit l'esprit de solidarité avec l'Ukraine et met directement en danger la sécurité européenne.


Nous manifestons pour exiger :


- Aucune faille qui affaiblisse l'ambition de l'UE de supprimer progressivement le gaz russe.
- Une interdiction totale et immédiate de tous les transporteurs énergétiques russes, y compris le gaz et le pétrole.
- La fin immédiate de la fourniture de services pour le GNL russe et les autres combustibles fossiles.
- Une politique cohérente de l'UE qui privilégie la paix et la sécurité plutôt que les profits à court terme.

As Russian drones attack a NATO member state, Poland, the European Union must demonstrate unity, resolve, and an uncompromising stance against the Kremlin’s war machine. Yet, Belgium is pushing to weaken the EU’s proposed ban on Russian gas, allowing it to continue providing services for Russian liquefied natural gas (LNG) imports until 2035.


This is not just a technical energy policy issue. Every euro flowing from the EU to Russia through LNG contracts is money that fuels aggression, finances drone and missile attacks, and sustains a war that threatens Ukraine and the security of NATO as a whole. Belgium risks becoming a weak link in Europe’s defense — undermining a long-awaited EU ban on Russian fossil fuels, prolonging dependence, and providing Russia with the very resources it uses to wage war against both Ukraine and our allies.


The attacks on Poland mark a political and military test from Russia. The EU cannot afford to fail that test. Belgium’s demand to keep providing LNG terminal services to Russia is unacceptable: it undermines EU unity, contradicts the spirit of solidarity with Ukraine, and directly endangers European security.


We demonstrate to demand:


- No loopholes that weaken the EU's ambition to phase out Russian gas.
- A full and immediate ban on all Russian energy carriers, including gas and oil.
- An immediate end to providing services for Russian LNG and other fossil fuels.
- A consistent EU's policy that prioritizes peace and security over short-term profit.

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