
Témoignage d'Olena Yahupova, une survivante ukrainienne de la captivité russe, qui viendra à Bruxelles pour une séance au Parlement flamand afin d'y témoigner du traitement inhumain, des tortures et des violences subis.

Olena Yahupova est l'épouse d'un militaire ukrainien de Kamianka-Dniprovska, dans la région de Zaporizhiia. Elle a passé plus de six mois en captivité russe. Elle a été torturée. Ses gardiens ont essayé de l'étrangler avec un câble d'une bouilloire électrique, ils lui ont mis un sac sur la tête, ils l'ont frappée à la tête, ils l'ont menacée de viol et de décharges électriques, et ils l'ont forcée à s'asseoir sur une matraque de police.
Aujourd'hui, Olena tente de prouver que les militaires russes n'ont pas seulement violé les « règles de la guerre », mais qu'ils l'ont aussi vendue comme esclave par le travail. Elle a été forcée, avec 18 autres personnes détenues illégalement dans les territoires occupés, de creuser des tranchées pour l'armée russe et de déminer des champs de mines. Mais le plus important, c'est qu'Olena Yahupova s'efforce d'aider tous les autres Ukrainiens encore détenus dans les territoires occupés. Seules quatre personnes sur 18, avec lesquelles Olena a été maintenue en esclavage par le travail, ont réussi à retrouver la liberté.
« Auparavant, en captivité, mon objectif était de survivre. Maintenant, j'ai adopté un objectif de me battre et de convaincre. J'avais toutes les chances de ne pas revenir de captivité. Dieu a décidé que je n'avais pas encore terminé quelque chose ici », commente Olena Yahupova.
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