Belgique: Quelle solidarité de la société civile avec l’Ukraine ?
Il existe bien des solidarités locales qui démontrent l’importance des sociétés civiles, ici comme là-bas.

Source: correspondance RESU-Belgique
Le mardi 21 octobre nous avons assisté à la maison communale de Schaerbeek à une conférence organisée par l’IFIAS (Institute for international assistance and solidarity, ONG qui promeut les initiatives en lien avec les droits humains et les initiatives des sociétés civiles).
Il s’agissait de mettre en évidence de bons exemples, et de discuter des obstacles relatifs aux initiatives de solidarité avec la résistance ukrainienne. Les intervenants ont abordé des angles variés et concrets. Il s’agissait de l’activiste ukrainienne Olena Kuzhym, mobilisée depuis des années en Belgique dans toutes sortes d’initiatives de mobilisation solidaires, du journaliste Kostiyantin Kvurt, d’Internews Ukraine, tous deux mettant l’accent sur ce qui fait que c’est un modèle de société et les libertés civiles, en particulier celle de la presse, qui sont largement en jeu derrière la guerre de Poutine. Ivan Hortal Sanchez, de RAZOM We stand a développé quant à lui l’importance de la « dépendance toxique » de l’Europe par rapport au gaz russe, et l’utilité de lier la solidarité avec la résistance ukrainienne avec une vision écologique de nos ressources et de notre avenir.

Pour la Belgique et les exemples de solidarité de société civile à société civile, l’échevine schaerbeekoise Groen Gudrun Willems est intervenue, et la Secrétaire d’Etat bruxelloise Ans Persoons (Vooruit) a donné plusieurs exemples de contacts, notamment avec la ville de Kiev, où par exemple des pompiers bruxellois ont été porter du matériel, ou encore de la solidarité concrète au niveau médical, comme au départ de l’hôpital St Pierre. Il a surtout été question des initiatives concrètes de récoltes de matériel tels que des extincteurs, et des nombreux convois organisés par Paul Van Capellen (vzwPasse Partout) et les liens formidables créés sur place à ces occasions.
On a pu ensuite participer à de véritables échanges, pourquoi les syndicats se mobilisent si peu, pourquoi on ne manifeste pas comme pour la Palestine, quel sera le sort des Ukrainiens en Belgique après mars 26 (accord de principe européen jusque 2027) , etc.
Ce genre d’initiatives illustre – ce que nous savons bien sûr déjà- que, si les mondes politico-syndicaux paraissent se reposer sur les gouvernements pour affirmer leur solidarité avec l’Ukraine résistante, il existe bien des solidarités locales qui démontrent l’importance des sociétés civiles, ici comme là-bas.
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